La faune du col de Bonnecombe

Le col de Bonnecombe est un site local privilégié pour le passage d’oiseaux en migration. Rapaces (Circaète Jean-le-blanc, Milan noir, Milan royal…),limicoles (Chevaliers, Bécassines, Pluviers guignard…) et autres grands échassiers (Cigogne blanche, Cigogne noire…) sont visibles à deux reprises au cours de l’année : de fin mars à mai et de août à début octobre.

Les volatiles les plus rares rencontrés près du col de Bonnecombe sont l’Aigle botté (observé près de la Blatte), l’Autour des palombes (Rapace diurne, chasseur d’oiseaux de taille moyenne), la Bondrée apivore (rapace de taille moyenne – espèce migratrice)… On peut aussi trouver des espèces plus connue telles que la Bécasse, l’Alouette…

Voici quelques espèces :

Le milan royal (Milvus milvus)

C’est un rapace assez commun en Lozère. Malgré une baisse importante de sa population, il reste assez facile à observer, car il est présent autant près des axes routiers que dans la périphérie des villes et villages.

Le martin-pêcheur (Alcedo atthis)

Il n’est pas rare de voir un martin-pêcheur immobile, posé au bord d’un cours d’eau, scrutant la surface pour repérer sa proie. Après un plongeon vertical fulgurant, il attrape souvent ce qui constitue sa nourriture : des petits poissons.

Le tarier des près (Saxicola rubetra)

Le tarier des près est une espèce qui vit dans des milieux ouverts, comme les pâtures de l’Aubrac. Vous en croiserez sûrement lors d’une promenade. Il fait son nid dans une touffe d’herbe à même le sol.

Le traquet motteux (Oenanthe oenanthe)

Cet oiseau vit dans les milieux ouverts et pierreux, ce qui fait de l’Aubrac un espace privilégié pour lui. Son nid se situe dans une infractuosité entre des pierres, comme sur cette photo ou l’on voit les oisillons à l’entrée du nid.

Bonnecombe, ainsi qu’ une bonne partie de l’Aubrac, abrite aussi des animaux tels que :

Le cerf

Animal le plus caractéristique des cervidés, qui malheureusement a été traqué par l’homme depuis la nuit des temps, et encore aujourd’hui, bien que de nos jours, la chasse ne soit plus un moyen de survie.

Ils se répartissent en deux groupes la majeure partie de l’année avec d’un côté les femelles et leurs petits, qui forment des hardes hiérarchisées et de l’autre les mâles qui sont indépendants.

cerf

Pour la reproduction, ce système de clan s’arrête vers le début de l’automne, c’est la période du rut (octobre). Les sujets les plus âgés seront les premiers à manifester leur désir. Les cerfs abandonnent donc leurs quartiers, pour rejoindre leurs compagnes, chaque mâle va se trouver un territoire (parcelle nuptiale) et essayer de retenir le plus grand nombre de biches. Il délimite son territoire en bramant.

L’association Aubrac Sud Lozère organise une sortie à cette occasion pour entendre leur cri exceptionnel.

Le chevreuil (Capreolus capreolus)

Le chevreuil est facilement observable au bord des routes à l’aube et au crépuscule, où il se nourrit d’herbes, de racines, de fruits et de champignons. Il est très présent dans la plupart des régions de la France.

Le renard roux (Vulpes vulpes)

Considéré comme le plus rusé de nos animaux sauvages, il tient sa réputation de par la difficulté de l’approcher. Le renard joue un rôle très important dans la nature, car il régule de nombreuses espèces, notamment parmi les rongeurs.

La belette (Mustela nivalis)

C’est le plus petit des Carnivores d’Europe. La belette est présente en Aubrac notamment sur les plateaux où elle se sert des murets en pierre pour se déplacer à l’abri des regards.

Il a aussi été trouvé des animaux plus exceptionnels chez nous comme la loutre trouvée près du lac de Bonnecombe ou la grande noctule, plus grande chauve-souris d’Europe, trouvée près de la Blatte….

 

Galerie photo : Faune de l’Aubrac